La Communauté de Communes du Champsaur-Valgaudemar veut engager un vaste projet culturel de rénovation de ses établissements culturels et patrimoniaux les plus importants.
Elle a mandaté Métapraxis pour une mission de programmation détaillée de la Maison du Berger, la Maison de la Botanique, la Maison photographique Vivian pour formaliser un programme de conception et de travaux de renouvellement. La Maison du Berger est le vaisseau amiral de ce patrimoine. Centre d’interprétation des cultures pastorales alpines, la Maison est née de l’idée et d’un leg de Pierre Mélet, ancien berger dans les Hautes-Alpes.
La Maison du Berger s’interroge sur la place du pastoralisme au sein de la société contemporaine et les enjeux liés aux problématiques patrimoniales et socio-économiques.
Le nouveau parcours de l’exposition permanente s’articule autour d’un nouveau discours sur les savoir-faire du berger. Il devient un outil pour les guides et les médiateurs pour « présenter la montagne aux visiteurs » avant de les emmener sur le terrain.
Ces espaces permanents accueilleront régulièrement des installations semi-temporaires d’artistes qui apporteront un regard particulier sur les thèmes.
La Maison de la photographie Vivian Maier est une ancienne ferme traditionnelle qui est devenue un espace d’exposition des photographies de la photographe américaine Vivian Maier.
C’est en 2011 que John Maloof donne à la Commune de Saint-Julien une série de tirages qu’il a effectuée à partir du stock de 150 000 clichés qu’il a acquis dans une vente aux enchères aux États Unis.
John Maloof découvre que Vivian Maier est venue séjourner dans le Champsaur, à Saint-Julien, lieu de naissance de sa mère, où elle a fait une série de prises de vues dans les années 50.
La notoriété de la « street photographer» américaine Vivian Maier a aujourd’hui acquis une dimension mondiale grâce à son découvreur. Cela a indéniablement permis de développer la fréquentation et la notoriété de la Maison de la Photographie.
La Maison de la Botanique avec son jardin de charme se présente comme un espace d’interprétation du monde végétal autour du personnage de Dominique Villars, natif du village du Noyer et devenu un savant, médecin-botaniste au XIXe siècle. L’association bénévole du même nom anime l’établissement durant la saison estivale touristique.
Le nouveau parcours s’articule autour de Dominique Villars, médecin et botaniste, thématique enrichie de celle du réchauffement climatique avec son influences sur la flore alpine.
L’exposition permanente sera un outil pour les guides et les médiateurs pour présenter « Dominique Villars et la botanique alpine du Champsaur » aux visiteurs.
Le jardin sera conçu pour être une réserve de plantes alpines vivantes que l’on peut retrouver dans une petite partie de l’herbier que Villars a constitué dans le Dauphiné, avec les espèces capables de vivre aux altitudes et au type de terrain du Noyer.